Dernier été à Tokyo
de Cecilia Vinesse
de Cecilia Vinesse
Editeur : Pocket jeunesse
Broché : 348 pages
Sept jours pour s'aimer
6 jours,
19 heures,
24 minutes...
Pour Sophia, le compte à rebours a commencé !
Sophia, 17 ans, a une semaine pour dire au revoir à Tokyo et à son groupe d'amis expatriés. Mais ses adieux sont gâchés par le retour surprise de Jamie, avec qui elle a toujours eu une relation compliquée. Alors que tout s'écroule autour d'elle, Jamie se révèle pourtant le seul sur qui elle peut compter. Peut-être n'est-ce pas trop tard pour leur histoire ? Mais que peut-on construire, lorsqu'on n'a que sept petits jours ?
- Mon avis :
L'histoire de ce roman est tout ce qu'il y a de plus linéaire et fade. Le résumé était pourtant prometteur, je m'attendais à un roman plein d'émotions avec des héros attachants. Malheureusement cela n'a pas du tout été le cas. Les situations s'enchaînent dans un compte à rebours sans qu'il se passe quoi que ce soit d'intéressant. Vraiment, je n'ai pas du tout accroché.
Sophia est une héroïne plutôt agaçante et égoïste. Elle a 17 ans mais elle agit vraiment comme une gamine. De plus, sa relation avec Jamie est peu crédible, tout se passe trop vite. Sophia est une vraie girouette et le triangle amoureux m'a franchement déplu. Les amis de Sophia, Mika et David, m'ont agacée. En revanche j'ai bien aimé Jamie, simple et gentil, qui mérite certainement mieux que Sophia...
Je suis très curieuse concernant la culture japonaise que je connais peu, et j'espérais que ce livre pourrait m'en apprendre plus. Malheureusement, si les descriptions sont plutôt bien faites concernant les lieux et les noms des plats, je reste sur ma faim concernant le reste. Le tout est, à mon sens, survolé. Chose qui m'a perturbée : l'héroïne est au Japon depuis 4 ans (elle y est même née!) mais elle ne parle presque pas japonais. Quand bien même elle est dans un lycée américain, je trouve ça assez peu crédible. Ou alors, il faut être de mauvaise volonté et ne pas avoir envie de s'intégrer ou de s'intéresser à la culture japonaise.
En conclusion, je n'ai pas du tout apprécié « Dernier été à Tokyo » qui offre, à mon sens, une romance bâclée basée sur une histoire bancale. Le tout m'est apparu sans émotions et c'est vraiment dommage.
[.Retrouvez la fiche du livre en cliquant sur le logo PKJ ci-dessous.]
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